Société

Justice: deux camerounais condamnés à 40ans de prison aux USA

Que sont devenus les deux camerounais arrêtés aux Etats Unis pour trafic de carte de crédits ? Au dela de la condamnation, Lucien Guy ETOBIL, 50 ans et Herman NDONUE 26 ans les auteurs de l’escroquerie contribuent comme d’autres avant eux à ternir l’image du Cameroun qui souffre de plus en plus des affres de compatriotes indélicats

Lucien Guy Etobil, 50 ans, résidant à Silver Spring et Herman Ndonue, 26 ans, résidant à Hyattsville, dans l’Etat du Maryland, ont été appréhendés en possession de 50 cartes de crédits American Express et Visa frauduleux enfouis dans des boites de cigarette. C’était lors d’un contrôle de routine de la police Américaine sur l’autoroute I-40. Les occupants du véhicule suspect, tous deux Camerounais et infirmiers de
profession, avaient déclaré n’être pas au courant de l’existence desdites cartes bancaires? Une perquisition dans leur chambre d’hôtel a permis à la police de retrouver un important stock de cartes de crédits. Ce vaste coup de filet de la police Américaine est le travail de deux ans d’enquêtes, d’infiltration et de traque numérique. Arrêter à Bellevue près de Nashville dans l’Etat du Tennessee les deux compères pourraient finir leur vie derrière les barreaux, car les charges de trafics de données bancaires, de fraude et falsifications d’informations peuvent leur valoir des condamnations allant jusqu’à 40 années de prison. Le plus grave n’est pas leur condamnation mais  aussi l’image du Cameroun qui de plus en plus subit les affres de «compatriotes » indélicats. Il est bon de noter ici que selon de source digne  de foi, une cinquantaine de Camerounais séjournent dans les prisons Américaines et tout récemment un membre influent du comité central du RDPC M. Nana Bouba Djoda a été condamné pour extorsion et Trafic d’influence. La morale et la vertu ont foutus le camp au Pays de M. Biya et tous les moyens sont bon pour s’enrichir; et du coup se pose la question de l’émigration des jeunes camerounais qui sont prêts à tout pour s’expatrier, l’essentiel étant de partir; quel qu’en soit le prix à payer. Ceci à cause de la déchéance totale, du désespoir donc souffre la jeunesse Camerounaise en particulier et Africaine en général. Vivement que les politiciens repensent leurs stratégies en matière d’éducation, d’emploi et de formation.

Stephane Kaigama
Washington Dc USA.