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Voici Comment Nana Bouba Djoda a fait sa fortune

Le volume de la fortune d’une personnalité ne justifie en rien sa probité
morale.

Au Cameroun aujourd’hui on s’est rendu compte que faire fortune à tout prix contre toutes les valeurs morales semble être le sport le mieux pratiqué. M. Nana Bouba Djoda, promoteur de Soacam n’en ferait pas l’exception. En fait dans une tentative de présentation de ce dernier comme une valeur ou mieux un modèle à suivre, un confrère de Cameroon-Info.Net relayant des déclarations contenues dans L’Oeil du Sahel du 24 décembre 2015, faisait étalage de la fortune de M. Nana Bouba. Celle-ci s’élèverait, à en croire l’auteur de l’article, à environ 184 milliards de francs Cfa. Ce que le journaliste n’a pas fait c’était de s’interroger, d’enquêter comme la déontologie l’exige sur les sources ou mieux la provenance de ces milliards “qui ne font pas de bruits”.
De sources bien informées, nous avons connaissance des pratiques très peu recommandables dont le groupe et son promoteur utiliseraient pour amasser cette fortune: extorsion, magouilles de tout genre. A l’heure où nous allons sous presse des plaintes en dénonciations adressées aux autorités politiques et judiciaires tant nationales qu’internationales ont étés déposées contre M. Nana Bouba Djoda et le groupe Soacam pour extorsion d’environ 371.746.000 FCFA au détriment de du promoteur de la Cootraph.
Jouissant de son impunité/immunitaire de membre du comité central du RDPC et personnalité ressource, il a su depuis 10 ans déjà narguer la justice camerounaise, mais la question est de savoir jusqu’à quand cela durera. Son Excellence Paul Biya, président de la république et du parti au pouvoir ne saurait longtemps s’accommoder de ce genre d’hors la loi pour longtemps. La communauté internationale a été saisie et attend de voir quelle justice nous avons, pour quel développement. Les investisseurs tant nationaux qu’étrangers sont toutes ouïs sur les conclusions de ce dossier qui fait déjà 10 ans sans solutions. Qui de la justice Camerounaise ou de Nana Bouba aura gain de cause ? C’est l’énigmatique question de l’heure. Affaire à suivre.

Stéphane Kaïgama